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Pas de pique-nique sans charcuterie
Pas de pique-nique sans charcuterie

Voilà plusieurs jours que la date est fixée. La météo semble favorable pour demain : pas de tempête et pas d'orage à l'horizon. Que ce soit au pied d'une rivière, en bord de mer, à la montagne ou dans un parc, un pique-nique est toujours un véritable moment de bonheur ... 

L'engouement pour le pique-nique correspond historiquement à l'urbanisation du pays. L'acte de pique-niquer traduit le désir d'échapper à la ville et à ses contraintes. En pique-niquant, on réalise ce paradoxe de se " dépayser " et de se " repayser " en s'inscrivant dans un espace perçu comme plus naturel. On peut bouger sans se heurter à des règles et des codes. Sur la célèbre toile de Manet, le Déjeuner sur l'herbe, les femmes vont même jusqu'à se débarrasser de leurs vêtements et du carcan imposé par le corset, un acte signifiant à la fois le retour du naturel et la transgression d'un ordre.

Les repas pris en plein air sont synonymes de liberté et d'évasion... Aujourd'hui, le pique-nique répond totalement aux aspirations des nouveaux mangeurs urbains. Il induit un rapport ludique aux aliments et brise les routines alimentaires. Les convives s'y sentent " libres ensemble ", proches d'un paysage qui les sécurise et les réunit sans contrainte, un paysage qui permet des formes de nomadisme. Pas de manière de table ni de préséance. Le plus souvent, les mets du pique-nique sont posés sur une nappe ou un plaid à même le sol, les convives s'installent autour, se servant, picorant et circulant librement. Les enfants gambadent. On peut les rejoindre à n'importe quel moment. Si les pique-niqueurs traditionnels sont des inconditionnels des tranches de saucisson et du sandwich crudités-jambon, les " bobos ", eux, sont toujours à la recherche de nouvelles idées recettes (salades exotiques, tartines gourmandes… mettant en scène les charcuteries. "Aujourd'hui, le pique-nique répond totalement aux aspirations des nouveaux mangeurs urbains (1) "

Le pique-nique, un véritable art de vivre - Cet art a son histoire !
Nos ancêtres de l'Antiquité pique-niquaient déjà… Au temps des Grecs, les déjeuners à la campagne, où chacun apportait son plat, étaient déjà très appréciés. Les bergers de cette époque partageaient aussi un peu de pain lors de leur pause salutaire et chaleureuse.

Au Moyen Age,
la noblesse française quittait, avec ses valets et ses laquais, ses châteaux pour prendre ses repas sur l'herbe.

Au fil des siècles…
Au XVIIIe siècle, on disait une " pique-nique " (féminin) ou un " pique-nique " (masculin).

Au XIXe siècle
Quelques 'illustres peintres - tels Monet et Manet - ont figé ces moments d'exception, véritables instants de bonheur. Dès l'arrivée de l'été, les villes, alors en pleine expansion, se vidaient de leurs habitants à la recherche d'une escapade champêtre.

Au tournoi de tennis à Wimbledon ou le concours hippique à Ascot, nos voisins les britanniques faisaient du pique-nique un festin de roi dans les règles de l'art. Aucune limite n'était fixée en matière de plats, mais la préférence était tout de même donnée à la cuisine froide. Parmi les préparations figuraient les pâtés, les salades composées, les saucisses fumées, les cervelas et autres charcuteries.

 

Dossier
 
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Collaboration: VFC et le Centre d'information des charcuteries et produits traiteurs

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